Depuis février 2021, je suis bénévole à la réception de l’Hôtellerie Omer-Brazeau où je vis une expérience unique qui m’enrichie énormément! Chaque semaine, je passe trois heures à aider les personnes hébergées à l’Hôtellerie qui doivent vivre avec l’incertitude que leur apporte la maladie et c’est le moment de ma semaine auquel j’ai le plus hâte, car sentir que je fais peut-être une différence, aussi minime soit-elle, dans leur quotidien m’apporte une grande joie.

Au cours de mes heures de bénévolat, je fais de magnifiques rencontres! Les résidents sont tellement sympathiques. Ils sont compréhensifs, patients et indulgents vis-à-vis ceux et celles qui sont présents à l’Hôtellerie pour les aider et les accompagner. J’ai également de belles relations avec les autres bénévoles et les employés de l’Association. Je les trouve agréables à côtoyer, compétents, charismatiques, souriants, polis et tellement gentils!

Chaque semaine, je suis témoin du travail exceptionnel de tous. Malgré les conditions liées à la pandémie, les résidents ne sont pas laissés à eux-mêmes grâce à chaque employé et bénévole qui travaillent de concert pour leur mieux-être. Pendant que certains organisent des activités, d’autres servent de bons repas à la cuisine. C’est un grand travail d’équipe qui aide les résidents dans leur épreuve.

J’aime beaucoup le fait que nous avons une excellente relation entre bénévoles et employés. J’aime parler avec les autres, la bonne humeur est toujours présente et nous avons beaucoup de plaisir tous ensemble. Je trouve tout le monde extraordinaire et il n’y a rien de mieux qu’un merci de la part d’une autre personne pour me donner un sentiment d’accomplissement!

Maude Ouellet

« Nous Bénévolons » à l’Association

Lorsque la crise de la COVID a commencé à l’hiver 2020, nous avons, comme plusieurs, été contraints de travailler de la maison. Nous avions cependant la chance de pouvoir aisément travailler à distance de sorte que nous ne souffrions pas vraiment de la situation. On se trouvait chanceux de s’en sortir si bien, mais nous étions sensibles et préoccupés par ce que d’autres vivaient de plus difficile.

Quelques temps après le début de la crise, le gouvernement du Québec a lancé l’appel « Je Bénévole » auquel nous avons répondu. Donner un peu de notre temps nous apparaissait comme une façon de participer concrètement à la lutte à la COVID et à ses impacts sociaux. Nous avons alors été contactés par l’Association afin de servir les repas aux bénéficiaires de l’Hôtellerie Omer-Brazeau à Rimouski. C’est ainsi qu’a commencé l’aventure du bénévolat pour nous.

Voilà maintenant presqu’un an que nous servons les repas du souper des lundis. Nous sommes fiers de cet accomplissement! Nous ne donnons pas que du temps, nous donnons également des «bonjour», des sourires et des «bon appétit». Cela nous fait toujours chaud au cœur de sentir les bénéficiaires reconnaissants.

Nous encourageons les gens à donner un peu de leur temps pour vivre l’expérience du bénévolat. C’est une belle manière de contribuer au mieux-être de la société.

Sandy Grégorio et Daniel Bourgault

Avril 2020… Peu après avoir choisi les gagnants du concours de dessin tenu pour la création du maillot du Défi Vélo Plein Air 2020, les membres du comité organisateur, dont je fais partie, se sont résignés à annuler l’événement. C’était une grande déception pour nous tous, mais nous gardions espoir de trouver un plan B.

Le vendredi soir précédant la longue fin de semaine de mai, j’ai fait une sortie de vélo. Une réunion du comité était prévue la semaine suivante. Le temps était radieux et je me suis mis à réfléchir au Défi. J’avais entendu parler d’événements qui se tenaient en mode virtuel. Il ne restait qu’à trouver des moyens d’adapter le nôtre à ce format, en tenant compte du contexte sanitaire et des réalités économiques difficiles pour plusieurs. Les idées se sont mises à débouler dans ma tête pour la formule à adopter, pour la façon d’en mousser la popularité à si brève échéance et pour la logistique. De retour à la maison, j’ai décidé de prendre des notes craignant de tout oublier. Une quinzaine de minutes plus tard, j’avais un fichier de quelques pages, que j’ai finalement décidé d’envoyer tout de suite aux autres membres du comité pour qu’ils en prennent connaissance avant la réunion à venir.

Plusieurs m’ont répondu rapidement, enchantés par l’idée. Si bien que le tout a été approuvé presque sans débat. Et le nom a vite été arrêté : ce serait TON Défi Vélo Plein Air, parce que c’est TOI qui te fixerais TON objectif et déciderais de TON parcours en fonction de TA disponibilité, de TA forme physique et de TA réalité.

Le reste a été un merveilleux travail d’équipe dont je conserve un excellent souvenir. Cette expérience suscite chez moi un grand sentiment de réalisation et de fierté d’avoir réussi, malgré tout, à maintenir cette source de financement pour un organisme qui en a bien besoin et dont la mission constitue un baume pour toute une région.

Jean-Pascal Côté

Ma vie a du sens…
Pour moi, avoir une vie qui a du sens, c’est d’abord me connaître en qui je suis.

Je suis en rémission depuis 2017 à la suite d’un cancer qui s’était déclaré en 2014.

Le bénévolat fait à l’Association du Cancer de l’Est du Québec me permet de m’actualiser dans un travail. Il me donne l’occasion de mettre en œuvre mes forces, mes qualités, mes compétences. Il me permet de me sentir en lien avec des personnes qui portent, elles aussi, une même vision de la vie que moi. C’est apporter ma petite part à cette organisation.

Je me sens à ma place. Je me sens en concordance avec le sens de ma vie. Je peux contribuer à aider les autres tout en respectant mes limites.

L’Association m’a donné beaucoup pour mon bien-être personnel durant ma maladie, donc il est facile pour moi de l’aider en faisant ce bénévolat.

Cela fait une vie bien remplie…

Dominique Dionne

C’est dans les tempêtes qu’on reconnait les vrais capitaines. » Cette phrase, mon grand-père Gilles Chouinard la répétait chaque fois que nous vivions des moments difficiles. Malheureusement, je ne peux plus l’entendre prononcer ces mots. Le cancer l’a emporté il y a de ça 9 ans. J’ai pendant un temps essayé de trouver un sens à tout ça. Je trouve encore difficile de ne pas avoir pu avoir une conversation d’homme à homme avec lui. Il est parti trop tôt. Cela, comme bien d’autres choses, fait partie des grandes questions de la vie auxquels nous avons rarement des réponses.

Dernièrement, j’ai rejoint le conseil d’administration de l’Association après y avoir travaillé comme étudiant. Au départ, ce fut une occasion pour moi de travailler et de me faire des contacts pour ma vie professionnelle. Cependant, j’ai trouvé très rapidement l’importance du travail communautaire. Surtout quand l’objectif est d’aider celles et ceux qui doivent vivre avec cette maladie, ainsi que leurs proches. Mon implication auprès de l’Association me permet d’investir mon temps et mon énergie à faire une différence dans la vie de ceux qui l’on vu basculer en raison de la maladie. J’ai aussi pu m’impliquer dans de belles activités comme le Défi Vélo Plein Air afin de récolter le plus d’argent possible pour financer les services offerts aux personnes touchées par le cancer.

Quand on est impliqué au sein de l’Association, non seulement nous pouvons aider des personnes qui en ont besoin, mais en plus, on y découvre des gens extraordinaires qui donnent leur temps afin d’aider et soutenir l’organisme dans toutes ses sphères. Je n’ai que de l’admiration pour ces femmes et ces hommes qui font tous les efforts pour faciliter la vie des autres. Je peux dire sans risque de me tromper qu’il n’y aurait plus d’association si ces grands bénévoles n’étaient pas au rendez-vous.

Mon objectif principal est d’assurer une pérennité à l’Association, car il est primordial pour moi que cet organisme puisse continuer d’offrir des services aux habitants de l’Est-du-Québec d’aujourd’hui et de demain. Je veux faire connaître l’Association aux plus jeunes et les impliquer dans nos activités. Le futur de notre organisme dépend de l’apport et du dévouement de tous, même de ceux qui ont la grande chance de n’avoir jamais côtoyé cette maladie.

Mon grand-père disait que c’est dans les tempêtes qu’on reconnait les vrais capitaines. J’espère un jour pouvoir devenir un de ces capitaines en aidant ceux autour de moi à traverser leurs tempêtes.

Frédérik Whittom

« Je ne me suis jamais sentie autant à la bonne place qu’avec ce bénévolat. Au début, je le faisais pour recevoir de l’amour. Maintenant, je le fais par amour. Jamais je ne me sens fatiguée d’accompagner les femmes qui ont besoin de ce service. Bien au contraire, ça me donne de l’énergie! J’ai la fierté et le bonheur d’avoir aidé, pas la tristesse de n’avoir rien fait. »

Marlène Truchon

Coiffeuse de profession et bénévole au service de prêt de prothèses capillaires de Matane