J’ai reçu le diagnostic de cancer l’hiver dernier. Tout s’est enclenché rapidement et je me suis senti protégée par une force plus grande que moi. La chimiothérapie a fait partie de ma vie brusquement. Une trousse réconfort me fut offerte lors de mon premier traitement à l’hôpital tout près de ma localité. Les mandalas et la petite carte réalisée par un enfant furent mes coups de cœur.

Une personne de mon entourage m’a recommandée de séjourner à l’Hôtellerie Omer-Brazeau pour la suite des choses car elle-même avait eu recours à ces lieux formidables. À la suite de recherches, j’ai tout de suite su que j’y logerais ; ce fut une décision qui m’a apportée un apaisement immédiat. Au cours de cette maladie, mon séjour à l’Hôtellerie est l’un des plus beaux cadeaux que j’ai eu sur ma route.

J’y ai fait des rencontres exceptionnelles; des personnes qui vivant la même réalité que moi. Les partages entre la clientèle apportent un climat familial; on s’y sent chez-soi.

L’espoir fut palpable à chaque moment de mon séjour; c’est ce qui a contribué à une expérience hors du commun. Par une parole, un geste, une personne arrivant au bon moment apportait le positif lors de moments plus difficiles.

Les massages offerts ont eu un effet particulier dans mon état de santé. J’ai pu relâcher toutes les tensions qui m’habitaient. Je suis devenue une cliente assidue de ces professionnelles. Elles savent comment faire du bien. La douceur et le respect par lesquels est transmis leur art m’a fait sentir vivante.

J’ai eu la chance de côtoyer la personne qui s’occupe de Chez Martine et de visiter les lieux. Les vêtements proposés sont confortables puisqu’adaptés à ma condition physique personnelle et la dame est d’une gentillesse et d’une délicatesse exemplaire.

J’ai vraiment apprécié les capsules web. Le visionnement de chacune d’elles m’a beaucoup appris. C’est fait avec du monde ordinaire et il est facile de comprendre ce qui est dit.

Le cancer s’est annoncé sans prévenir, mais je suis une personne positive et je regarde vers l’avant. Cette période de ma vie fait en sorte que je dois m’accorder du temps et aborder tous les aspects reliés au bien-être personnel. Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour guérir rapidement; je m’alimente bien, je me repose au besoin et je profite des activités qui me sont offertes pour me sentir en santé. Dans peu de temps, tout ceci sera derrière moi; je le sens, je le sais.

Linda Patry
Saint-Athanase

Nous sommes arrivés à l’Hôtellerie Omer-Brazeau en toute confiance à la suite de recommandations de plusieurs personnes. Nous avions effectué des recherches sur internet quelques semaines précédant notre arrivée afin de se familiariser avec les lieux. Nous avons pu constater que les chambres étaient décorées avec goût, les espaces communs, pratiques et accommodants. Nous savions que nous serions entre bonnes mains.

Les soins et traitements furent accessibles facilement, il suffisait d’ouvrir une porte et nous nous retrouvions du côté de l’hôpital. Nous savions que nous étions à la bonne place, dans un endroit sécuritaire, autant à l’Hôtellerie qu’à l’hôpital.

Les bénévoles nous ont charmé par leur accueil généreux et leur bonne humeur. Lors de discussions avec ces personnes qui ont le cœur sur la main, nous avions l’impression de les connaître depuis plusieurs années.

Avec l’ensemble des usagers, nous nous sommes sentis à l’aise rapidement ; c’est comme si on faisait partie d’une grande famille avec des échanges faciles et une socialisation en peu de temps.

Lors de l’arrivée d’une nouvelle personne à l’Hôtellerie, tout le monde avait le souci d’aider afin que celle-ci se sente bien et que son expérience soit agréable.

Parmi les personnes présentes lors de notre séjour, nous avons fait la connaissance de plusieurs proches aidants. De belles discussions avec des personnes vivant la même situation que nous a permis de pouvoir échanger respectueusement sur nos préoccupations communes.

Dans la vie, nous sommes complices depuis plusieurs années et la maladie n’a fait qu’accentuer ce désir d’être présent pour l’autre. Nous nous complétons par nos forces distinctes et l’amour que nous portons l’un envers l’autre permet de rendre la maladie moins envahissante. Nous sommes reconnaissants de pouvoir vivre cette étape entourée de bonnes personnes dans un lieu qui permet de mettre notre attention sur les belles rencontres et la beauté de la vie.

Clairette Jean et Louis Landry
Gaspé

Mon expérience à l’Hôtellerie Omer-Brazeau m’a permis de découvrir un milieu familial où l’entraide et la communication sont au rendez-vous. Je me suis sentie comme à la maison ; tout le monde jasait ensemble et la bienveillance de tous et toutes m’ont donné un sentiment de sécurité.

Étant de nature enthousiaste et sociable, j’ai aimé participer à la vie communautaire et m’impliquer dans les tâches quotidiennes. J’avais le sentiment de faire partie de ce milieu où il fait bon vivre.

Pendant mon séjour, je me suis accordé du temps, juste pour moi. J’ai participé aux séances de yoga le mercredi en terminant la journée avec un massage sur chaise. La relaxation et la douceur m’ont apaisée et détendue. Je me suis sentie privilégiée de savoir que toutes ces activités étaient à ma disposition dans le but de me faire du bien et de rendre mon séjour plus confortable.

Les lieux sont propres et le personnel accueillant. J’ai pu mettre mon énergie dans la guérison sans me soucier des détails autour de moi. J’ai pris le temps qui m’était offert pour m’abandonner à la douceur de vivre.

Demeurant en Côte-Nord, mon séjour de tout près de quatre semaines fut fait sans retour à la maison. Puisque j’étais pendant une période prolongée sans contact physique avec ma famille et mes amis, il était d’autant plus important de me sentir bien, dans un endroit entouré de bonnes personnes.

Si j’avais un message à transmettre à une amie qui devrait avoir recours à l’Hôtellerie Omer-Brazeau, ce serait sûrement de s’abandonner sans crainte ; qu’elle trouvera l’aide dont elle aura besoin… elle n’aura qu’à ouvrir son cœur. J’ai eu la chance de découvrir l’Association du cancer de l’Est sur mon chemin et j’ai pris la décision de m’abandonner dans ce processus avec confiance et espoir. J’ai pris la bonne décision.

Christiane Roux
Godbout

Un merci bien sincère à vous tous. Votre bonne humeur et vos sourires contagieux nous ont permis de vivre ces deux mois avec vous de façon relaxe et amicale. Merci. Merci et encore merci. Vous êtes une équipe hors pair. Gardez votre joie de vivre, car dans la maladie, nous avons besoin de gens comme vous.

Francine Tardif et Roland Rivard
St-Pascal-de-Kamouraska

Je ressentais des douleurs depuis quelques années, sans qu’on n’arrive à trouver le problème. Puis, au printemps 2022, j’ai eu la COVID et je n’arrivais pas à m’en remettre. C’est ce qui m’a menée à des examens plus poussés, à Sept-Îles, puis à une biopsie d’urgence, en avril. C’est là que le verdict est tombé : j’étais atteinte du cancer.

Au début, j’ai mal reçu la nouvelle. Je I’ai vécu comme si je m’en allais mourir. Je me disais que si on devait m’annoncer un cancer généralisé, j’allais refuser les traitements et demander l’aide médicale à mourir. Pour mes enfants et mon entourage, ça me semblait la meilleure décision. Mais non, mon cancer concernait seulement mon sein et mon ganglion gauche.

J’ai donc entrepris des traitements agressifs à I’hôpital de Havre-Saint-Pierre. Au début, je réagissais bien aux traitements, comme si de rien n’était. Mais vers les derniers mois, ça a été complètement le contraire : j’ai réagi fortement et mon corps s’est affaibli.

Après une opération, en novembre, on m’a prescrit des traitements de radiothérapie. J’ai eu le choix de les faire à Québec ou à Rimouski. J’ai choisi Rimouski parce que c’était un peu moins loin et que j’avais des proches dans cette région.

Le personnel de l’hôpital de Havre-Saint-Pierre m’a parlé de I’Hôtellerie Omer-Brazeau. Malgré quelques recherches sur Internet, j’avais le sentiment de m’en venir dans l’inconnu. Au début, j’étais toute seule, c’était plus difficile. Par contre, à l’Hôtellerie, on s’entraide beaucoup, Ça devient comme
une famille. Personne n’est à part des autres et tout le monde est en mesure de se comprendre. Les services sont là, disponibles rapidement. Ça niaise pas! Il y a aussi beaucoup d’activités. J’ai pu participé au bingo et aux soirées musicales pour me divertir.

Cathy Corbey
Havre-Saint-Pierre

J’ai entendu parler de I’Hôtellerie Omer-Brazeau par mon frère, qui était passé par là. Je trouve que le fait de rester à l’Hôtellerie est aidant du côté financier, mais aussi pour être entouré. Le fait de voir des personnes dans la même situation, parfois mieux, parfois pire, ça m’a rendu plus forte. J’avais le goût de les aider. En plus, à I’Hôtellerie, pas besoin de sortir ou de déplacer sa voiture pour aller à l’hôpital! On s’y fait de nouveaux contacts et on ressent la chaleur du personnel!

J’ai bénéficié de plusieurs services durant mon séjour ; j’ai participé au cours de yoga, à la massothérapie sur chaise, à un atelier d’arts créatifs avec une bénévole.. Je me suis même acheté un nouveau maillot de bain auprès de Chez Martine! J’ai vraiment aimé I’approche de Josée, la conseillère du service. Plusieurs de ces activités-là apportent une nouvelle dimension. Par exemple le yoga, je n’en avais jamais fait, alors pourquoi ne pas en profiter alors que j’en ai la chance?

L’Hôtellerie Omer-Brazeau est importante pour avoir des ressources et être entouré, pour avoir les moyens de ne pas s’isoler.

Octavie Bujold
Caplan

En février 2021, je suis allée voir ma médecin, car j’avais un bouton blanc sur le sein. Ce n’était pas lié au cancer, mais elle a tout de même préféré me faire passer une mammographie et une échographie. Trois semaines plus tard, je recevais l’appel : j’avais le cancer.

Sur le coup, disons que c’est très décevant. Mais je ne me suis pas apitoyée sur mon sort, j’ai vu pire! Je me suis dit « Ce n’est certainement pas un cancer qui va m’avoir »!
J’ai toujours gardé à l’esprit que j’étais faite forte.

J’ai eu deux opérations. J’ai fait ma chimio à Sept-Îles. Pour la radiothérapie, j’ai choisi Rimouski parce que j’ai de la famille dans le Bas du Fleuve. En plus, quelqu’un de mon village (Moisie) revenait de l’Hôtellerie Omer-Brazeau et y avait vécu une expérience très positive.

Ce qui est le plus difficile dans des moments comme ceux-là, c’est de ne pas être chez nous dans nos affaires. Mais à l’Hôtellerie, c’est vraiment très bien.
C’est très accueillant et on s’y sent toujours respectés. Et c’est rassurant d’être à côté de l’hôpital, on n’est même pas obligés d’aller dehors; y’a un passage qui nous y mène de l’intérieur. Pour vous dire : j’allais à mes traitements de radiothérapie en pantoufles!

Renaud, mon mari qui m’accompagnait, a trouvé précieux de pouvoir échanger et partager avec d’autres accompagnateurs qui vivent aussi des choses difficiles. On s’est d’ailleurs fait de bons amis là-bas avec qui on garde le contact.
J’ai aimé les soirées d’activités et même si j’ai jamais été très bingo, on y est allés avec mon mari, il a fait le boute-en-train, c’était l’fun!

Ce qu’il me reste après tout ça, c’est la fierté d’être passée à travers.
Ça, c’est très fort!

Désy Mercier, Moisie

J’étais en voyage quand je l’ai su. Je m’en souviens très bien, j’étais en train de négocier une voiture pour ma fille. Le téléphone a sonné, c’était mon médecin. « On a des traces de cancer » qu’il m’a dit. Ça m’a fait un choc.

C’est l’oncologue qui a décidé de me donner 5 semaines et demie de radiothérapie à l’hôpital de Rimouski. J’avais entendu parler de l’Hôtellerie Omer-Brazeau parce qu’un de mes voisins y était allé, alors j’ai habité là pendant mes traitements.

L’Hôtellerie, c’est la meilleure place où on peut être quand on a cette maladie-là. C’est l’idéal. L’hôpital est à côté, on est encadrés, dirigés, c’est extraordinaire!

On est une gang de personnes qui ont le cancer. Entre nous, y’a pas de jugement. On voit toutes sortes de cancer, on se donne des trucs… Moi, j’ai eu un cancer de la prostate. Il y avait d’autres hommes dans la même situation. On pouvait se parler concrètement de ce qu’on vivait. C’est de l’information qui vient du vécu. C’est sécurisant. Y’avait une forme d’entraide entre gars, une véritable aventure humaine!

À l’Hôtellerie, tout est axé sur notre mieux-être, tout est pensé pour nous. Y’a même une boutique spécialisée adaptée aux besoins de personnes qui ont le cancer. Je suis allé voir, c’est extraordinaire! La dame connaît son affaire.

Je dirais que si vous devez habiter à Rimouski pour des rendez-vous ou des traitements, allez à l’Hôtellerie, c’est la place idéale! Quand on a un cancer, on se retrouve dans une zone inconnue, c’est insécurisant.  Mais à l’Hôtellerie, on est pris en charge. L’accompagnement, les activités, la gentillesse, la rigueur… on est servis comme des rois!

André Tapin, Maria

C’est d’abord une douleur qui a éveillé mes soupçons. Ayant déjà exercé comme infirmière auxiliaire, je savais que ça n’était pas normal. Le choc a été brutal pour moi qui avais déjà vu mon père décéder des suites d’un cancer. J’avais le cancer.

La période d’acceptation a été particulièrement difficile. Ma petite Malika n’avait que 6 ans : « Maman, vas-tu mourir? », qu’elle me demandait. Cette question, je me la suis posée moi aussi. Mais je suis une combattante! Les épreuves qui ont marqué ma vie m’ont amenée à faire preuve de résilience en toute situation.

Après 16 chimiothérapies, 29 séances de radiothérapie m’attendaient à Rimouski. En 2020, en pleine pandémie, j’ai logé à l’Hôtellerie Omer-Brazeau, le meilleur choix qui soit pour me permettre de rester près de ma fille. J’y ai trouvé des ressources qui m’ont fait beaucoup de bien, des bénévoles qui m’ont aidée par leur présence généreuse et par les activités qu’ils ont animées. J’y ai aussi noué des liens précieux avec des résidents et des membres du personnel. Merci Janie, Rose-Soleil et Ariane pour l’impact positif que vous avez eu dans mon épreuve. Merci de m’avoir permis de m’évader un peu, d’avoir mis un baume dans mon quotidien parsemé de rendez-vous médicaux. L’Hôtellerie est non seulement accueillante, organisée, propre, elle offre aussi une ambiance dynamique et respectueuse des gens qui doivent y séjourner.

Même si le cancer peut sembler être une épreuve insurmontable, il faut rester fort, continuer de croire en l’avenir, se donner un but pour y arriver, s’accrocher.

Manon Patoine, Saint-Antonin