J’étais en voyage quand je l’ai su. Je m’en souviens très bien, j’étais en train de négocier une voiture pour ma fille. Le téléphone a sonné, c’était mon médecin. « On a des traces de cancer » qu’il m’a dit. Ça m’a fait un choc.

C’est l’oncologue qui a décidé de me donner 5 semaines et demie de radiothérapie à l’hôpital de Rimouski. J’avais entendu parler de l’Hôtellerie Omer-Brazeau parce qu’un de mes voisins y était allé, alors j’ai habité là pendant mes traitements.

L’Hôtellerie, c’est la meilleure place où on peut être quand on a cette maladie-là. C’est l’idéal. L’hôpital est à côté, on est encadrés, dirigés, c’est extraordinaire!

On est une gang de personnes qui ont le cancer. Entre nous, y’a pas de jugement. On voit toutes sortes de cancer, on se donne des trucs… Moi, j’ai eu un cancer de la prostate. Il y avait d’autres hommes dans la même situation. On pouvait se parler concrètement de ce qu’on vivait. C’est de l’information qui vient du vécu. C’est sécurisant. Y’avait une forme d’entraide entre gars, une véritable aventure humaine!

À l’Hôtellerie, tout est axé sur notre mieux-être, tout est pensé pour nous. Y’a même une boutique spécialisée adaptée aux besoins de personnes qui ont le cancer. Je suis allé voir, c’est extraordinaire! La dame connaît son affaire.

Je dirais que si vous devez habiter à Rimouski pour des rendez-vous ou des traitements, allez à l’Hôtellerie, c’est la place idéale! Quand on a un cancer, on se retrouve dans une zone inconnue, c’est insécurisant.  Mais à l’Hôtellerie, on est pris en charge. L’accompagnement, les activités, la gentillesse, la rigueur… on est servis comme des rois!

André Tapin, Maria