Avril 2020… Peu après avoir choisi les gagnants du concours de dessin tenu pour la création du maillot du Défi Vélo Plein Air 2020, les membres du comité organisateur, dont je fais partie, se sont résignés à annuler l’événement. C’était une grande déception pour nous tous, mais nous gardions espoir de trouver un plan B.
Le vendredi soir précédant la longue fin de semaine de mai, j’ai fait une sortie de vélo. Une réunion du comité était prévue la semaine suivante. Le temps était radieux et je me suis mis à réfléchir au Défi. J’avais entendu parler d’événements qui se tenaient en mode virtuel. Il ne restait qu’à trouver des moyens d’adapter le nôtre à ce format, en tenant compte du contexte sanitaire et des réalités économiques difficiles pour plusieurs. Les idées se sont mises à débouler dans ma tête pour la formule à adopter, pour la façon d’en mousser la popularité à si brève échéance et pour la logistique. De retour à la maison, j’ai décidé de prendre des notes craignant de tout oublier. Une quinzaine de minutes plus tard, j’avais un fichier de quelques pages, que j’ai finalement décidé d’envoyer tout de suite aux autres membres du comité pour qu’ils en prennent connaissance avant la réunion à venir.
Plusieurs m’ont répondu rapidement, enchantés par l’idée. Si bien que le tout a été approuvé presque sans débat. Et le nom a vite été arrêté : ce serait TON Défi Vélo Plein Air, parce que c’est TOI qui te fixerais TON objectif et déciderais de TON parcours en fonction de TA disponibilité, de TA forme physique et de TA réalité.
Le reste a été un merveilleux travail d’équipe dont je conserve un excellent souvenir. Cette expérience suscite chez moi un grand sentiment de réalisation et de fierté d’avoir réussi, malgré tout, à maintenir cette source de financement pour un organisme qui en a bien besoin et dont la mission constitue un baume pour toute une région.
Jean-Pascal Côté